Sereine et heureuse.(PV Lionel)

Lionel toussa, pour évacuer l'eau qui s'était infiltrée dans ses poumons.
Aprés que ( Presque ) toute l'eau fut sortie, il lui murmura :
" Pas ... besoin ... de faire ... ça ... j'ai ... un sort ... de ... Soin ..."
Et il remarqua une chose. Il lança allégrement :
" Mais ... mais ... mais tu as réussie à controler ton pouvoir !!!"
Tout à son bonheur, il l'embrassa.
Quand ses lévres quittérent les siennes, il murmura :
" Il semble qu'ont ai tout les deux gagnés quelque chose aujourd'hui."
Et, peu aprés, il se décida dire tout haut ce qu'il pensait tout bas :
" Dis ... on pourrait se lever ? J'ai mal au dos ..."
Mais, au fond de lui, il espérait que ce moment durerait à tout jamais.

Lionel réfléchit.
" C'est pas pareil ... Tout à l'heure, elle nous épiait ..."Il se releva :
" Si elle voulait être avec moi, elle serait déjà là ... Je ne la sens pas dans les environs ... Le mieux, pour l'instant, ce serait de l'attendre."Il eut une idée, qu'il croyait bonne :
" Hé, et si on dormait ensemble, ce soir ?"
Et, au fond de lui, il pensa :
* Ca y est, j'essaye encore de ne pas penser à elle ...Peut-être parce que je ne veux pas la perdre ...*

Lionel tendit la main et caressa le louveteau :
" Tant qu'il me mordille pas les doigts de pieds pendant la nuit, ca peut aller !"
Le louveteau se laissait faire gentiment. Elle était décidemment douée pour dresser ce qui ne pouvait pas être dressé, comme lui, cette fille ...
Il souria et s'apercut qu'il était beaucoup plus ouvert à tout ce qui l'entourait, depuis.

Lionel regardait, amusé, le petit louveteau, tandis que Charlotte lui tenait la main. Il semblait vouloir attraper un joli petit papillon multicolore.
Il détourna son regard de ce spectacle, fort amusant en vérité, pour regarder Charlotte.
" J'y ai pensé, mais, je ne sais pas pourquoi, je sens que cette partie de moi n'est pas encore partie ... Peut-être qu'avec le temps, ca ira mieux ..."
Il remarqua quelque chose derrière elle.
" Euuh ... c'est pas pour briser l'ambiance, mais ton loup, il risque pas de me considérer comme un ennemi, en nous voyant tous les deux comme ça ?"

Lionel regarda autour de lui. Cet endroit le mettait mal à l'aise. Peut-être était-ce dû au fait que son " caractére de démon" n'avait pas complétement disparu, le mettant mal à l'aise dans les endroits les plys idylliques. Mais il s'aperçut que Olwey aussi était inquiet. Ces formes noires tourbillonnaient autour d'eux, aussi menacantes qu'une meute de loups sauvages et affamés. Mais Charlotte avait l'air de beaucoup aimer cet endroit. Alors, virtuellement, il fit une alliance avec Olwey.
* Quoi qu'il arrive, à nous deux, nous protégerons Charlotte, au péril de notre vie ! Tu es d'accord ?"
Et il semblait que le louveteau aussi acceptait cet accord.
" D'accord, mais à une condition : Je dors sur une branche. cet endroit ne me parait pas trés sûr, et il vaut mieux que je soit alerte au cas-où, même si c'est une école protégée par la magie."
Et il adopta une position défensive : Il grimpa dans l'arbre où les branches lui paraissaient les plus confortables, sortit son épée et la glissa dans sa manche. Ainsi, en cas d'attaque, il n'aurait qu'à imprimer une légére torsion du poignet. L'épée trancherais la manche, et Lionel pourra se mettre en position de défense plus rapidement.

Charlotte était étonné de la réaction de Lonel et Olwey.

*Vaut mieux pas chercher à comprendre...*

Elle poussa un soupir et s'installa au sol. Olwey avait l'air inquiet. Il gémissait.

"Eh bien, ça va pas, toi?"

Charlotte le prit dans ses bras et tenta de le réconforter. Si présence mauvaise il y avait... Charlotte sortit son arc et brandit une flèche. Elle banda, visa et tira. La flèche transperça trois feuille et vint se planter au milieu d'un tronc, tel une brochette. Elle rangea son arc. Pas question de se laisser intimider. Elle s'installa le plus confortablement possible.

"Bonne nuit Lionel..."

Elle cala Olwey près d'elle et ferma les yeux. Elle était bien forte cette fille, une vrai protectrice, mais quand même... Il y avait quelque chose de pas normal... L'Autre l'avait sentit... Il était sur ses gardes. Olwey ne dormirais pas. Si on tuait sa protectrice, qui le protegerais dans ce monde inconnu?

Lionel venait d'apercevoir Olwey, qui le regardait avec des yeux qui ne cillaient pas. Il sut alors que la même chose passait entre eux.
Il envoya un message télépathique :
* Je m'occupe de la protection extérieure, toi de la protection rapprochée.*
Olwey hocha la tête, et se mit la tête entre les pattes.
Lionel pensa :
* Finalement, je l'aime bien, ce louveteau ...*

(Lionel, je te donne l'autorisation de faire agir le louveteau)

Olwey sursauta. L'Autre lui parlait dans sa tête! Il crut comprendre et hocha la tête. Il la plaça entre ses pattes, sur la deffensive. Il était sympas, l'Autre. Il écouterais sa protectrice pour savoir son appellation... Mais pour l'instant, il fallait juste rester vigilant. Charlotte sentit Olwey bouger à ses cotés. Elle n'ouvrit même pas les yeux, fouilla dans sa poche et en sortit une poignée de croquettes. Olwey les goba. Elle était sympa cette fille, elle le nourrissait, elle le câlinait, elle le protégeait... Il commençais à s'attacher à elle. Il reporta son attention sur les ombres mouvantes et se serra un peu plus contre elle. Pas rassurant... Charlotte commençais à s'endormir. Olwey était blotit contre elle. Elle était bien. Elle sentit alors un mouvement? Ca ne venait pas du coté de Lionel. Pas d'Olwey non plus. Ca venait des arbres. Mais Charlotte était à moitié dans le pays des rêves, et dans le pays des rêves, on ne pense plus au danger. Elle sombra dans le sommeil. Olwey sentit un mouvement. Il redressa légèrement la tête. Il écouta Charlotte. Sa respiration était régulière, elle dormait. Il s'extirpa de ses bras et gronda doucement pour avertir l'Autre.

Lionel dodelinait de la tête. Il n'allait pas tarder à dormir. Il fallait dire qu'il s'était passé beaucoup de choses. Il ferma les yeux, mais les rouvrit immédiatement lorsqu'il entendit un bruit. Il fut aussitôt alerte, mais ce n'était que Olwey, qui marchait d'un air inquiet, en regardant de tous côtés. Lionel descendit de la branche, et s'agenouilla devant Olwey.
" Hé ben, mon gros, qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu es inquiet ?"
Soudain, Olwey se mit à grogner. Lionel n'eut pas besoin de l'entendre pour savoir ce qu'il avait senti. Quelque chose était là. Prestement, il sortit son épée de sa manche. Olwey se mit en position, les crocs en avant.
Lionel le regardait, pensant :
* Charlotte a beau dire qu'elle l'a dressé, il reste quand même un peu sauvage.*
Et, contre toute attente, il pensa :
* Je l'aime de plus en plus, ce loup ..."
Et soudain, ce fut l'attaque. Lionel sentit quelque chose de chaud lui couler le long de son bras. Il regarda : une blessure profonde était apparue le long de son bras.
" Qu'est-ce que ... ?"
Mais il n'eut pas le temps de terminer sa phrase : il reçu un grand choc au niveau du ventre. Olwey sauta dans le vide, mais Lionel comprit : Leur adversaire était invisible : un Furtif.
* Mais qu'est-ce qu'un Furtif ferait dans une école, protégée par des sorts trés puissants, qui plus est.*
Lionel savait ce qu'il fallait faire. Mais d'abord, vérifier que Charlotte allait bien. Il se retourna et courut vers l'endroit où Charlotte était restée, endormie.
" Etonnant qu'elle reste endormie même avec ce bruit."
Olwey se battait toujours avec le Furtif. Lionel concentra son pouvoir, le concentra avec un peu de celui de Charlotte, qu'il avait prélevé lors de leur baiser. Le mélange ainsi créé avait une couleur rouge. Il le lanca contre leur ennemi. Celui fut ainsi visible. Ce qui permit à Lionel, de concentrer son ennemi une nouvelle fois, mais pour attaquer cette fois. Il créa un cercle de feu, qui s'envola et atterit tout autour du Furtif et d'Olwey. Pris d'une subite envie de devenir dresseur de loup, Lionel siffla. Olwey compris aussitôt : il sauta hors du cercle, ce qui lui permit de le refermer, et de brûler la bête. Ce qui déclencha une vive lumière qui, curieusement, ne réveilla pas Charlotte.
Lionel était couvert de blessures, Olwey était en piteux état, mais ils étaient tous deux euphoriques. Lionel les soigna et tomba sur les fesses.
" C'était une belle bagarre, hein, Olwey ?"
Olwey aboya.
Ainsi fatigué, il s'endormirent tous deux d'un sommeil sans rêves, sans remarquer qu'une des mains de Lionel était tombée sur Charlotte.

Lionel agita la main, et la fléche se détacha du tronc pour atterir dans sa main. Il était réveillé depuis la petite " crise de nerf" de Charlotte.
" Ne jamais, jamais déverser un sentiment aussi dangereux que la colére dans une chose aussi petite qu'une fléche. Surtout pas de la colére contre soi-même. Elle pourrait exploser."
Il releva un peu la tête et remarqua le corps du Furtif.
" Faut que je le déménage, ca fait tache dans le décor ..."
Il remarqua aussi l'arbre calciné.
" Ca aussi, faut que je le soigne ... Il me faudrait de l'eau ..."
Et il regarda Charlotte dans les yeux :
" Désolé, ton petit protégé a pris quelques coups ..."
Mais il remarqua un mouvement prés de la haie. Il plissa les yeux ( Il était encore à moitié endormi ). Ce n'était pas un animal, mais ce n'était pas un magicien non plus. C'était ...
" Bell !!"
Il se releva et courut vers celle qui avait bercée ses années d'enfance.

Charlotte, tête toujours baissée, gémit.

"Je ne l'ai pas fait exprès... Tu comprend, maintenant... Si les flèches avait étés magiques, ça aurait étés pire..."

Charlotte tendit la main vers Olwey. Il vint la lécher. Charlotte le carressa et le ramena contre elle. Il se blottit dans ses bras et poussa un grognement de contentement. Cette fille était bien plus qu'une simple protectrice... Il le sentait... Tout comme il sentait une chose qu'il connaissait. Il tourna la tête et appercut la petite chose volante et brillante qu'il avait déjà rencontré. Il se redressa et lança un jappement joyeux. Charlotte regarda dans la même direction qu'Olwey qu'elle lacha aussitôt.

"Bell!"

Elle courut rejoindre Lionel, Olwey à ses coté.

( Tu peux faire agir Bell et le Lutin, Charlotte )

Lionel s'agenouilla devant Bell, qui n'avait pas l'air trés bien.
" Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi t'as mis tout ce temps pour revenir ?"
Elle haussa les épaules, un pauvre petit sourire aux lévres.
" Bof, j'avais des trucs à faire par-ci, par-là ..."
" Pourquoi ne leur dis-tu pas la vérité ?"
Un petit homme sortit des fourrés dans lequel Bell était sorti.
" Il n'y a pas de honte à avoir, tu sais ?"
Lionel le regarda d'un air intrigué :
" Une autre fée ?"
Une veine palpita sur la tempe de l'inconnu :
" Je suis un Lutin !! Pas une vulgaire fée !!"
Bell le foudroya des yeux et il se tut tout de suite.
" Enfin bref, c'est mon fiancé."
Lionel sursauta et balbutia :
" T-t-ton f-f-f-f-f-fianc-c-c-c-c-cé ??????"
" Ouais, mais il est trop vaniteux ..."
Elle le regarda d'un air désespéré.
" Enfin bref ..."
Lionel reprit ses esprits et demanda :
" Okay ... Et pourquoi t'as pas l'air bien ?"
Elle lui jeta un petit regard malicieux :
" Charlotte le saura bien assez aprés votre première fois ..."
Lionel lui lança un regard intrigué :
" Quelle première fois ?"
" Ah-ah ! Tu le découvriras bien assez tôt !"
Il préféra changer de sujet :
" Bon, et maintenant, tu vas faire quoi ?"
Elle s'assit et lui déclara d'un ton assez morne :
" Je vais devoir partir avec lui pour un temps ... Mais je reviendrais vous voir !"
" Oui, et je lui apprendrais à être une femme convenable ! Ménage, vaisselle, cuisine ...""
Bell siffla entre ses dents :
" C'est ça, compte toujours ..."
Lionel rigola :
" Je lui souhaite bien du courage ... Surtout que même moi je n'y ai pas réussi !"
Le lutin eut un reniflement dédaigneux :
" Oui, mais moi, je ne suis pas un vulgaire humain !"
Lionel lui sourit :
" Peut-être bien, mais moi non plus !"
" C'est ça ... Et vous êtes quoi, alors ?"" Oh, pas grand-chose ... juste un demi-démon ..."
Bell lui jeta un regard signifiant :
" Ca y est ? Déjà ?"
Tandis que le Lutin commençait à trembler de tous ses membres :
" U-un D-d-demi-d-dém-m-mon ??? Ne-ne p-p-plais-s-s-santer p-p-pas c-c-c-comme ç-ç-ça !!!"
Lionel eut un haussement d'épaules et désigna Charlotte :
" Hé ben, demandez-lui, elle m'a trés bien vu quand je m'énerve ..."

Lionel secoua la tête :
" Il a vraiment pas de chance ... Il est tombé sur quatres jeunots qui ne sont pas vraiment normals et il en a peur, alors même qu'il se croit supérieur à nous ..."
Bell lui répondit :
" Va falloir qu'il s'habitue !"
Le petit lutin grommella un discours dans lequel les mots " tous les tuer", " sale humaine" et " ma fiancée" ressortirent distinctement.
A la suite de ces paroles, les pupilles de Lionel s'étrécirent dangereusement.
" Tu veux nous tuer, petit lutin ? Même à cent mille, vous ne tiendrez pas une seconde contre moi !"
Le Lutin se dressa fiérement :
" Je n'ai pas peur de toi, de ta sale petite humaine de compagne et de son bâtard de chien ! Je peux tous vous tuer d'un seul geste !!"
Un mauvais sourire apparut sur les lévres de Lionel :
" Tu veux essayer là où des Magiciens beaucoup plus expérimentés que toi, et qui étaients âgés de plus de 5000 ans que toi, ont échoués ? Viens, je t'attends, mais Bell ne sera pas contente, vu qu'il ne restera de toi même pas de quoi se faire un cure-dents !!!"
Des ailes noires sortirent du dos de Lionel et s'étendirent, imposant une vision d'horreur.
Une petite brise se leva, mais ce fut assez pour que le Lutin glapisse en s'enfuit en courant, mort de peur.
Les pupilles de Lionel redevinrent normales, et il éclata d'un grand rire :
" Et il se dit Lutin ?? Un Lutin aurait vu depuis longtemps que ce n'était que des illusions ! En plus, Olwey n'est pas un bâtard et Charlotte n'est pas humaine ... Et encore moins sale !"
Il se retourna vers Bell :
" Honnêtement, pourquoi as-tu choisi un gars comme celui-là ?"
Bell fit dévier son regard vers la droite et murmura :
" Parce que c'était un mariage arrangé ..."

Pendant que Lionel avalait sa salive ( " 134 ans ??????? Mais elle a 119 ans de plus que moi !!! C'est pire qu'une adulte !!!" ), Bell lui répondit :
" T'inquiéte pas, je vais juste partir avec lui pour rompre les fiancailles !"
" Compte sur ça !! Tu seras à moi !!", rugit le petit lutin, qui était revenu en douce, juste asse longtemps pour se recevoir une boule de feu dans le c ... dans le postérieur ^-^'. Il s'enfuit ( Encore ! ) en criant des :
" Vous me le paierez !! Nul n'en réchappera vivant !!!"
Et Lionel lui répondait en courant et en criant derrière lui :
" Je t'attends !! Je prépare mes boules de feu pour acceuillir comme il se doit ton royal postérieur !!!!"
Lionel s'amusait follement. Il voulait même inviter Olwey à en croquer un morceau !
" Pff ... Un vrai gamin ... Je te souhaite bien du courage ..."
Puis Bell réfléchit à la question de Charlotte :
" Mmmmhh ... Au début, j'étais censée vivre aussi longtemps que Lionel, qui voyait son espérance de vie s'allonger au fur et à mesure que Kabuki s'installait dans son corps ..."
Une voix douce et chaude continua :
" C'est parce que je lui donnait un peu de mon énergie, et les Démons peuvent vivre plusieurs milliers d'années ! S'il ne sont pas tués avant, bien sûr ..."
Bell acquiesca, puis continua :
" ... Mais maintenant, vu que tout est redevenu à la normale, je vais peut-être récuperer mes années et mon espérance de vie habituelle !"
Elle tourna sur elle-même, pour montrer qu'elle était heureuse.
" Aaaaahh !!! Mon p'tit Lionel à enfin trouvé une fiancée !! C'est qu'il est devenu grand !!!"
Elle adressa un clin d'oeil malicieux à Charlotte :
" Mais j'ai pas envie d'être marraine pour l'instant ! Donc controlez un peu vooos ... pulsions ! Hihihihi !!"
Et elle alla se percher sur l'épaule de Charlotte, déclenchant une nouvelle colére du Lutin qui s'arrêta aussi sec lorsqu'une des boule de feu de Lionel l'atteignit en pleine figure.

Charlotte rigolais bien et avait laché Olwey, qui fonçais à toute allure sur le lutin.

"Au seccooouuuurs!"

Olwey le suivit à la trace. Il le rattrappa et lui asséna un maldroit coup de patte. Le lutin tomba au sol. Le loup le regarda malicieusement et le saisit par le col de sa chemise. Il allait ramener sa belle proie à la fille qui le protégeait, et qu'il appréciait de plus en plus.
Pendant ce temps, Charlotte avait violemment rougit aux paroles de Bell. elle savait qu'elle plaisantait, mais tout de même...

"Je... Nous... Tu sais, nous n'avons échangé qu'un vrai baiser, et... Nous... Nous sommes encore jeune..."

Charlotte balbutia encore quelques mots imcompréensibles puis Olwey fit son apparition, tout fier, une chose verte dégoulinante dans sa geule. C'était bien évidemment le lutin. Charlotte le saisit de la gueule du petit loup qu'elle remercia d'une caresse. Elle essora à moitié le lutin qui protesta ("Je vous tuerais tous!") Et le posa sur son épaule, aux cotés de Bell.

"Eh bien, toi qui voulait tous nous tuer, se faire attraper par un simple louveteau..."

Le Lutin, rageant et trempée ( Honteux et confus aussi, d'ailleurs ... ) jura dans sa propre langue, qui n'était ni musicale ni belle à entendre, à l'inverse de celle des elfes. Il sauta d'un coup de l'épaule de Charlotte et se frotta vigoureusement le derrière.
" Moi ! Souillé par une sale elfe !!!"
Ce fut juste avant que l'épée de Lionel ( Rappellez-vous, elle s'appelle Angelic Sword !) ne s'abatte à trois centimétres de son visage ( Un argument de poids ! ) qu'il consentit ( Avec de gros regrets, on le sentit trés bien ... ) à s'enfuir.
" Hé ben ..."
Lionel se retourna vers Bell :
" Quand t'auras divorcé, je pourrais le tuer ?"
Bell éclata d'un grand rire :
" Le sceau à beau être brisé, il a encore des traces de Yami Kabuki en lui ! Mais c'est peut-être pas plus mal ..."
Et elle consentit à donner des explications :
" En fait, j'ai trouvé, il y a pas longtemps, en fouillant dans mon grenier ( Lionel y est déjà allé. Ne lui en parlez jamais ! Il tousserai rien qu'à y penser, Bell ne fait jamais la poussiére, elle lançe tout simplement un sort de Tornade ... qui fait redéposer au même endroit la même poussière ... )
que ce n'était pas le vrai Kabuki qui était en Lionel, seulement sa partie " maléfique", qu'on appelle les Yami, dans notre contrée. Les parties " bénéfiques", elles, sont appellées les Hikari. Donc, récapitulons, vous avez tué Yami Kabuki et c'est maintenant Hikari Kabuki qui est dans son corps, mais rien à craindre ! Elle n'est pas méchante ! Seulement envers moi ..."
" C'est parce que je t'aime bien, tu sais !"

Chose bizzare parmis les fées, Bell possédait aussi un don de télépathie. C'était le moyen que Lionel et elle utilisaient pour communiquer sur les grandes distances. Elle sut ainsi ce à quoi Charlotte pensait. Son peuple. Les Elfes. Et Bell la comprenait un peu. Ayant elle-même été bannie de son village pour avoir continué de suivre un humain devenu Démon. Mais elle-même ne pouvait pas la consoler. Elle fit alors " passer sa pensée" vers Lionel. Lui-même baissa les yeux. Ils étaient pratiquement tous dans le même cas, délaissés par leur peuple, ceux qui les avaient aimés, puis laissés à eux-mêmes, dans un univers qu'ils n'arrivaient pas à comprendre parfaitement : Pourquoi étaients-ils nés ? Pourquoi leur en voulait-on, alors qu'ils n'avaient rien fait ? Autant de questions qui ne trouveraient leurs réponses que dans la mort.
Il inspira profondément, et lui murmura à l'oreille :
" Un jour, nous irons tous les deux à ton village, et je leur expliquerais qu'ils ne doivent pas te craindre, sinon ils auront affaire à moi ..."
Il pensait que c'était une assez bonne idée, même s'il ne connaissait rien aux Elfes, si ce n'est ( Et il l'avait tous de suite vu en regardant Charlotte de plus prés ) qu'ils étaient trés charismatique et beau.