Discussion bien étrange

Spensar écouta Artemis énoncer le contrat avec la plus grande attention, puis il approcha son regard du parchemin et l'étudia avec minutions et à mesure qu'il le lisait, un sourire malveillant apparaissait de plus en plus clairement.
*Je m'attendait à pire.*
Il prit la plume et signa : Spensar
Puis il ajouta :
"J'écris toujours de moi même et se n'est pas prêt de changé."
Son intention se porta sur l'avatar de Manolo.
*Il à réagit étrangement tout le long de cette conversation, il y à quelque chose qui cloche, oui c'est sa il est inquiet et pressé par le temps et il ne veut pas se lancé dans de veines discutions avec moi.*
Il reporta son intention sur Artémis.
Bien et avant que vous me libériez je tien à vous conseillez de tenir éloigné Faltan d'un certain Duc du moins pour un temps car il réagit plutôt mal quand il se trouve en présence d'un démon ou de son maître. Se n'est sûrement pas ici que vous allez me libérer, allons plutôt dehors dans un lieux calme et peu fréquenté et une fois que vous m'aurez rendu ma forme d'origine je vous conseil de prendre vos jambes à votre coup, si vous ne me croyez pas et bien vous mourez.

C’était sûrement après elle que l’on attendait :

*Bien on dirait bien que je suis supposer faire quelque chose je soupçonne cette lettre en être la cause… j’utilise ma ressource de magie pour rien.
Allons voir ce qu’il si passe…*

La lueur disparut alors, et elle décida qu’il était bon de ne plus prêter attention à la porte et à ce qui si trouvait derrière…
Elle se dirigea donc lentement en direction du bureau ou siégé Artémis.

« Un peut prétentieux de votre part pour pouvoir soupçonner toucher Dame Loevel dans sa cité, je vous déconseille de vous attaquer à elle, mais plutôt à moi… si l’un d’entre nous peut succomber à vos griffes émoussées, se sera peut être moi, peut être… »

Elle lut la lettre.

*… sera signé sous le regard de deux témoins :
Zhaï Dritzz, honorable maître forgeron …bla bla bla… et Manolo, grand chef de …*

Le nom de Zhaï était celui qui apparaissait en premier, elle décida donc de prendre la plume la trempa dans l’encrier, et regarda Artémis.

« Si rien ne doit y être ajouté, puis-je signer Dame… »

Artémis attendit la réacion de Spensar, puis une fois qu'il eut signé elle souria satisfaite. Mais la phrase qui suivit la mit en de moins bonnes dispositions.

* Quelle suffisance c'est fou. *

Elle vit Zhaï s'approcher et demander si elle devait signer. Artémis hocha de la tête pour lui montrer qu'il fallait en effet qu'elle signe au niveau de la logne des temoins. Elle se tourna vers l'avatar de Manolo qui attendait son tour pour signer le parchemin. satisfaite de voir que les témoins satisfaisaient à leur devoir elle retourna son attention sur Spensar.

" Ainsi vous pensez pouvoir décider ce que je dois faire ? Le lieu et le moment où je vous libèrerais ne seront décidé que par moi, ne vous faites aucune illusion. Ce sort demande de la préparation, on dirait que vous n'y connaissez rien. "

Artémis savait que ce qu'elle venait de dire était mal placé et méchant, mais elle était épuisée par cette discussion qui n'en finissait pas et par les manières des plus rustres de ce personnage suffisant et orgueilleux. Elle attendit donc que les témoins signent le contrat en fermant les yeux quelques et en se reposant contre le dossier de son fauteuil sans pour autant perdre un seul geste fait dans la pièce ni un seul mot prononcé.

Spensar se mordit les lèvres.
*Moi je ni connaît rien?*
*C'est indéniable.*
*Explique toi.*
*Tu ma dit que tes pouvoirs entant que simbiote sont trés limité et icic c'est encore pire et en comparant don comprtement d'avant et celui d'aujourd'hui j'en déduit que la cité afecte aussi tes caractéristiques mentales.*
*Je vois, je m'en doutais me je ne voulais pas me l'avouer, il n'empêche quel est de la chance que je sois dans cette position parce que sinon… Et je t'ai demandé de m'epliqué se qu tu voulais dire et je trouve que ton explication n'est pas valable.*
L'avatar de Manolo regarda la feuille et sa signature vint s'inscrire à l'endroit adéquate.
Le visage de Spensar changea et devint impassible, ses pupilles se dilatèrent il prit le parchemin et le parcourut des yeux.
"Je pense que je devrait signé."
Il n'atendit pas la réponse et signa : Faltan
Le regard de Spensar refit surface et ses yeux redevinrent comme il était quelque seconde avant.
*Je comprend qu'il est voulut signé mais pourquoi ses pupilles se sont elles dilaté.?*
Spensar prit un ton ironique:
"Bien voilà qui est réglé et prenné le temps qu'il vous faudra pour vous préparer à me faire sortir de se corp et me redonner ma forme originelle."
L'avatar de Manolo prit la parole :
"Je dois vous laisser, des affaires graves m'appelle je vous dit au revoir mon amis."
L'avatar vacilla puis disparut.
"Qu'est se qui m'arrive j'ai sommeil, si sommeil......"
Faltan reprit enfin le controle de son corps.
"Maintenant je vous quitte car j'ai à faire, vous m'appellerez quand vous serez prête à m'enlever ce loup de mon corps."
Il se leva du fauteuil ou il était assis avant de s'arrête devant la porte qui avait été fermé magiquement.
"Auriez vous l'obligeance de m'ouvrir cette porte ou la gardez vous fermez pour une bonne raison?"

Elle signa donc, puis laissa la place à Manolo pour qu’il puisse faire de même.
Quelques secondes plus tard, la salle perdait petit à petit de cette couleur que dégageait l’avatar de Manolo. Elle ne resta pas moins bien éclairée par les petits chandeliers disposés dans la salle diffusant une lueur orangé voir presque doré.

« Les gens du commun ne devrait-il pas dormir… ou partir se coucher après une bonne heure de discussion. A moins que cette dernière ne vient de réveiller en vous d’autres curiosités qu’il vous faut à ce point si vite assouvir.
La porte s’ouvrira en temps voulu. »

Elle lança ses mots. Ce n’était pas sur un ton d’ordre, ni de complaisance d’ailleurs, mais elle venait de perdre la face devant Spensar et ne contait pas laissé délaisser du terrain face à Faltan.

*Un peu brut, c’est tout de même un jeune élève… pff, à quoi bon.*

Maintenant, la voie d’Artémis se faisait entendre…

Artémis se leva doucement de son fauteuil puis planta son regard dans celui de Faltan.

" Evite de t'adresser à nous sur ce ton. Respecte un peu ceux qui font preuve de respect pour toi et qui t'accueille parmis eux comme un frère pour t'enseigner ce qu'ils savent. "

Elle contourna son bureau, attrapa le contrat, puis prononça une formule. "Parchelus Protectus", le parchemin disparu dans une gerbe d'étincelle argentée.

" Le contrat est en sureté maintenant. Je te ferais signe, alors ne t'avise pas de disparaitre. De toutes façons je te retrouverais. "

Elle fit un geste ample en direction de la porte. Une brise chaude alla frapper la porte doucement. Un déclic se fit entendre.

" Bien tu peut t'en aller maintenant. "

Faltan regarda Artemis avec un aire d'ahuri.
*Le respecte ? Qu'est ce que.....ha je crois me souvenirs une personne m'en à parlé mais je ne me souvient pas qui.... une femme importante à mes yeux mais....*
Il venait de se rendre conte qu'il ne se souvenait pratiquement plus de son passé.
*Il faut que j'essaie de me rappelé.*
Il se ressaisit un peu et dit :
"Vous avez parfaitement raison et je vous présente mes plus plates excuses. Je vais devoirs réapprendre certaines règles de savoir vivre, mais je vous promet que je m'y emploi de suite. Je vous dit au revoir et je vous présente encore mes excuses à toute les deux."
Après une légère révérence il tourna les talon et parti.

Zhaï le regarda partir.

« Il à plutôt bon fond malgré le démon qui le hante… »

Zhaï se dirigea vers la porte, mais la ferma en restant à l’intérieure. Quelques temps la main sur la poigné, elle lâcha un regard inquiet vers Artémis…

« J’aimerais, si le temps ne me fait pas trop indiscrète, en apprendre plus sur le sujet de la conversation. Il ne me semble pas tout connaître en dépit de ma jeune vie… »

Le ton était doux, mais aussi inquiet…

« …il faudrait que je vous parle d’autre choses aussi, après vos explications, si vous daigniez me les donner. »

Elle attendit sur le seuil de la porte la main toujours sur la poigner.

Artémis salua Faltan lorsqu'il quitta la pièce. Puis écouta attentivement Zhaï qui restait planté devant la porte la main sur la poignée. Elle réflechit quelques secondes et alla s'installer dans son fauteuil derrière son bureau. Elle fit signe de la main à Zhaï de s'installer dans un fauteuil à son tour.

" Je ne peut vous promettre de tout vous dire, certaines choses ne peuvent être révélées à tout le monde. J'en suis navrée. Mais je peut peut être répondre à certaines de vos questions. "

Elle attendit que Zhaï s'installe puis qu'elle lui pose ses questions.

Zhaï regarda Artémis qui semblait accéder à sa requête. Elle alla donc se replier dans le fauteuil face à Artémis. L’ambiance de la pièce était chaude comme à son habitude.

« Merci… », elle hésita quelques secondes, puis elle se remit à parler : « Je voudrais en savoir plus sur ces Loups, les Clans… qui est en réalité Faltan Musfart, ou plus tôt, qui est vraiment cette personne qui l’habite. »

Cette attitude ressemblait étrangement à l’attitude d’un enfant perdu.
Elle releva les genoux sous sa gorge et y entrelaça ses mains. Cette attitude était adoptée pour généralement traduire l’état de personne ayant froid, se sentant seul, étant maltraitée, mais aussi alangui…

« Pouvait vous me dire tout ce qui est possible que je sache dans cette histoire Dame Artémis… »

Elle cola son menton à ses genoux en attendant une réponse, les yeux regardant le vide…

Elle venait de perdre la face devant Spensar, chose qui ne se produisait pas souvent.

Artémis attendit quelques secondes après que Zhaï est finit de parler pour être sûre qu'elle avait bien terminée. Puis elle prit quelques instants pour réfléchir à la réponse qu'elle pourrait donner. Enfin elle prit la parole, mais pas avant d'avoir de lancer un sort de solitude.

" Je suis désolé pour cela, mais je ne peut permettre que n'importe qui puisse entendre cette conversation. ... Le clan des Loups ... une longue histoire que je ne suis pas sure de connaître dans son ensemble, ni même dans sa plus stricte vérité. Même si j'ai une confiance aveugle en celui qui me la raconté. "

Elle prit quelques secondes pour réfléchir avant d'ajouter.

" L'histoire du clan des loups, tu l'as déjà entendu de la bouche de Faltan tout à l'heure et je ne peut nier qu'il a dit la vérité. Mais les loups ne sont pas des êtres méprisables, comme on aurait put le comprendre du fait des ses dires, ils sont violents cela est vrai, mais ils sont justes et loyaux, ce qui leur vaut mon respect le plus sincère. "

Artémis attendit de voir la réaction de Zhaï, mais comme celle-ci ne bougeait toujours pas elle ajouta.

" Chaque être en ce monde à le droit au respect de tous, peu importe ses origines, sa culture ou son éducation. On garde ce respect par les actes que nous accomplissons. Il faut bien comprendre que l'avis d'une tierce personne sur un individu ne peut avoir la même valeur que l'avis que tu forges toi-même sur cet individu. "

* C'est là que se trouve toute la difficulté ... ne pas se laisser influencer par des préjugés. *

Artémis regarda de nouveau Zhaï avant d'ajouter.

" Si tu as d'autres questions c'est le moment. "

Zhaï écouta la réponse, et la voie de Dame Loevel lui suffit à la croire.

" Ce ne sont plus des questions, mais des requêtes... "

Zhaï savait qu’elle pouvait s’attirer les foudres d’Artémis, mais elle le préférait à la voir dupée, ou pire.

" Il se trouve que beaucoup de gens savent parler, votre foi est grande mais certaine. Malheureusement vous êtes jeune, vous êtes solvable malgré votre plus grande force : votre âge ne concorde pas avec votre esprit. Je ne cherche nullement à vous mettre en déroute, néanmoins, je tiens à vous mettre en garde, pas contre cet exemple que nous venons de voir, mais contre tout ce qui vous entoure. C’est comme cela que la dernière vous avez, de loin, rencontrer notre ami de fin de chemin, la mort.
Je vous dit cela car je ressens en ce moment des pensées négatives dans l’enceinte de votre institution. Sûrement que vous les aviez déjà pressenties. "

Elle s’arrêta là, elle ne voulait pas aller plus loin, car le plus grand défaut d’Artémis venait de son plus grands atout : elle n’aimé pas être jugée en rapport à son âge, ou à son apparence encore majeur.

Artémis fut au préalable irrité par les paroles de Zhaï et elle était sur le point de la congédier sans cérémonie, lorsqu'elle comprit que ces paroles étaient destiné à la protéger et non à la critiquer.

Elle prit le temps de reprendre son calme avant de prendre la parole.

" Je vous remercie pour ces paroles pleines de bonnes intentions, mais ne croyez pas que je sois sans défenses. Il existe très peu de gens plus protégé que moi en ce monde ou cet univers. L'héritage de mon sang me donne de lourdes responsabilités, mais me protège également. "

Artémis réfléchit ensuite aux paroles de Zhaï ...

* ... des pensées négatives ... oui, je les ressens ... pourtant ... *

Perdu dans ces pensées, elle fut surprise par Elios qui vint se poser sur son épaule, comme pour l'aider à y voir plus clair.
Artémis retourna alors son attention sur Zhaï, qui n'avait toujours pas bougé.

" Je sens une présence, plus effrayante encore que ce loup envahissant, et pourtant je n'arrive pas à savoir d'où elle vient. Cela m'inquiète mes perceptions sont troublées en ce moment, il va nous falloir ouvrir l'oeil. "

Artémis soupira profondément avant d'ajouter.

" J'ai peur, peur que De Faro n'est envoyé son pire messager dans l'enceinte de la cité. Peur qu'il n'arrive à ses fins. Peur que Darnys s'en prenne à des habitants d'Ascolia. Mais plus que tout, j'ai peur que l'on se rende compte de mes doutes. "

Artémis fixa ses yeux d'ambre dans ceux de Zhaï.

" Je sais pouvoir vous faire confiance et je compte sur votre discrétion et votre aide. "

Sur ces mots confortables, elle reprit de l’assurance ;

" Vous pouvez compter sur notre discrétion et nos compétences sont à vos services. Je préviendrais Scatto de ce qui se passe... "

Artémis savait qu’ils se cherchaient souvent polémiques, mais que lorsqu’ils s’agissaient de boulot, il n’y avait pas mieux que leurs coopérations. Et c’est pour cette raison que les relations entre Zhaï et Scatto étaient tout de même existantes.

" Si le Messager était là, je ne pense pas qu’il puisse passé les portes, même s’il a fait l’erreur de le faire une fois. "

~Faites attentions...~ *...les pouvoirs qui vous ont été conférés, ne sont pas à la plus grandes de leurs hauteurs.*

Elle salua Artémis et attendit pour savoir si il n’y avait pas d’autre requête.

Artémis hocha la tête à la suite des paroles de Zhaï. Elle comprenait ce qu'elle insinuait et le savait pertinemment. Elle savait aussi pouvoir compter sur elle et Scatto, tout deux resteraient auprès d'elle.

D'un geste elle leva le sort qui emprisonnait la pièce dans un silence de plomb et fit signe à Zhaï que la discussion était terminé et qu'elle pouvait s'en aller.

Elle-même avait besoin de réfléchir à tous cela et surtout elle devait se reposer et récupérer toutes ses forces, pour aider Faltan et aussi protéger au mieux la cité.

Elle se leva de son fauteuil et sortit de la pièce à la suite de Zhaï. Une fois la porte passée elle s'adressa à Zhaï.

" C'est ici que je vous quitte, je vais me retirer dans ma chambre jusqu'à ce soir. "

Tout deux s’en allèrent dans des directions opposées, de gros travaux étaient à venir.

Un regard en arrière, puis Artémis disparue au coin d’un couloir.