Nom : Black.
Prénom : Lloyd.
Age : Seize ans
Histoire :
L'existence de Lloyd Black débuta le plus simplement du monde dans une petite bourgade calme du sud de la France. Sa famille se résumait alors à deux noms : Sarah Ennoran et Victor Black, respectivement sa mere et son pere. Pourquoi l'ont-ils nommé Lloyd, il n'en sait rien, n'ayant jamais eu en tête d'interroger ses parents sur la raison de la chose.
Quoi qu'il en soit, sa jeune enfance fut des plus heureuses, bordé par les billets de son pere et élevé par l'affection de sa mere. Mait ne dit on pas que la vie ne peut etre une succession d'heurs ? Il n’y a qu’heur et malheur dans ce monde, Tout y dépend des circonstances, et souvent ce qui cause la ruine des uns fait la fortune des autres. Et comme on dit, la chance a tourné. Le paternel mourut, alors que Lloyd était agé de quatorze ans. Ce dernier fugua l'incompetence de sa mere provoquée par l'absence prématurée d'un être cher, pour découvrir la vie rurale.
Jamais il n'aurait imaginé rencontrer un nouveau monde, peuplé de délaissés, criminels, délinquants, tous hostiles à chaque nouveau venu sur leurs territoires. Malgré son jeune age, et son ignorance de ce "deuxieme village", il fut accepté par un clan de jeunes dévoyés, jeunes en age mais vieux et respectés dans cette société secrete, cachée dans de vielles cabanes caduques disséminées ici et là sur les limites de la bourgade. En deux ans avec des "infréquantables", Lloyd en apprit plus sur lui et la vie qu'en quatorze avec ses parents. Il aura vu, quelques fois, alors qu'il se servait aux étals des marchés, sa mere, avec un homme qu'il n'avait jamais vu, ce qui eu pour effet de renforcer sa satisfaction d'avoir pris la decision de quitter le domicile initial.
Il y a quelques temps, Lloyd était allé parlementer avec une bande de malfrats rivale, afin de pouvoir faire un simple échange de territoire. Il savait pertinemment que c'était un test, comme il en passait régulierement, mais cette fois-ci, l'assurance n'était pas au rendez-vous.
Or, l'une des choses principales que l'ont apprend dans ce monde, c'est de ne jamais montrer d'apprehension à quoi que ce soit. Les négociations dérapèrent, le meneur ennemi sentant qu'il avait le dessus, en nombre et en mental. Lloyd était seul, certes il savait se battre, encore une chose qu'il avait appris dans ces deux ans, certes il se débrouillait meme plutot bien, mais il était seul. Assailli par les coups, à terre, ramassé sur lui meme, il sentait chaque coup, chaque frappe comme jamais, il sentait une energie naitre en lui, une energie faite de rancoeur,d'amertume, de désillusion, de haine et de ressentiments.
Cette energie se materialisa par des attaques élémentaires, le genre meme d'attaque usitée par les vieux sorciers présents dans les livres de son enfance.
Sans qu'il puisse réagir, ses agresseurs se retrouvèrent à terre en quelques secondes, sous les regards épeurés des quelques survivants.
Lloyd, sans meme en tenir compte, observa ses mains pendant plusieurs minutes, dix, vingt peut etre. Alors que son coma autistique allait prendre fin, des runes apparurent sur ses mains, recaptant son attention. Ses mains brulaient, mais aucune douleur ne se faisait sentir. Plus les runes se marquait, plus ses mains s'embrasaient. Les runes apparaissaient maintenant clairement, il pouvait les lire, il le faisait d'ailleurs, à haute voix, il comprenait se qu'il lisait, sans vraiment réaliser. Les runes changeaient, ses mains flambaient. C'etait un livre ardent, un livre donnant l'emplacement d'une cité cachée dans laquelle il pourrait briser le lien qu'il avait avec le monde humain. Sans comprendre pourquoi, il avança, et pris une moto appartenant à un des morts à terre, et il démarra ...
Caractère : Au premier abord, Lloyd peut sembler froid, distant, renfermé, taciture, solitaire, introverti ou encore anti-social.
Approche faite, on découvre un etre penchant vers l'ataraxie, flegme, calme, mais toutefois vif d'esprit.
Paradoxalement, l'arrogance cohabite avec l'ataraxie.
Il prefere de loin passer ses heures perdues à méditer sur d'infimes choses ou sur des questions dites existentielles que de les passer en compagnie d'autrui. Voila une chose inattendue que son passage à la rue a développé chez lui. Cependant, il ne refusera pas une présence humaine, sans doute qu'une partie de son être l'incite à ne pas le faire.
La musique et la lecture sont ses principales passions, les cohues humaines et sonores ses principaux poisons.
Physique : Lloyd fait 1m77, ce qu'il juge parfaitement convenable. Il n'est ni gros ni mince, ni particulierement musclé non plus. Il a d'ailleurs toujours été étonné lui meme que les fréquentes altercations ne développent pas plus que ça sa masse musculaire, mais qu'importe.
Son visage est fait de traits droits, quelque peu anguleux, lui donnant une ou deux années de plus. Ses yeux, noirs et fins, observent continuellement son environnement. Quelques fois, il lui arrive de sourire doucement, d'un sourire arrogant le plus souvent.
Ses cheveux noir également ne sont ni longs ni courts. Un peu plus longs que courts dira-t-on ce qui a pour effet de cacher une partie de son visage.
Enfin, ses mains ont encore des traces de brulures ...
Peurs : Lloyd a particulierement peur de ne plus être maitre de lui meme, de perdre le controle de soi qu'il s'efforce de travailler depuis longtemps. Il commence à avoir peur de lui, de ce qu'il est capable de faire mais pas de controler, qu'il prend comme un pas vers l'absence de maitrise. Et puis peur de l'autre, de ce qu'il peut faire, ce qu'il peut lui faire, ou encore une fois lui faire perdre sa gérance.
Exemple de Message :
La demande était simple : voir "DX" et lui proposer un échange de territoire. Il semblerait que la raison soit la présence d'un clan autrement
plus hostile que le sien envers celui de Lloyd.
Ca l'a toujours fait rire de voir qu'un simple village d'un peu moins d'un demi-millier d'habitant puisse contenir une "guerre souterraine" pareille. Ils devaient etre une trentaine en tout, avec comme seule regle la rue, à croire que tous les semblables à cent kilometres se donnaient rendez-vous dans ce village.
Quoi qu'il en soit, Lloyd était au point de rencontre, une impasse rectangulaire avec comme seule issue la rue d'arrivée. Les murs, en brique apparentes, étaient sales, et donc en accord avec le reste. Le sol était jonché de detritus, cartons, bidons et autres papiers. A certains endroits, des grandes plaques de bois étaient entreposées contre un pan de mur. L'atmosphere était, de plus, irrespirable, le tout donnant un endroit dont on veut vite partir. Il n'y avait personne en vue, ce qui ne manqua pas de rajouter un cran à son stress déja elevé, car qui dit personne dit souvent piege. Effectivement, dans la rue sans issue dans laquelle il se trouvait, sept individus d'une bonne vingtaine d'années sortirent de differents coins sombre, si bien que quelque soit le cas, la fuite était impossible. Ils étaient tous de type Européen, et habillés de mauve, un signe de reconnaissance sans doute.
Un homme, plus agé que les autres, positionné de telle sorte qu'il soit au centre du cul-de-sac réctangulaire, ouvrit la bouche en premier:
"Alors, que me vaut l'honneur ta visite, Lloyd, c'est bien ça ?"
Lloyd acquiesça avec un bref signe de tête puis prit la parole :
"Mon clan m'envoie te parler."
La phrase fut dite d'un trait, ce qui donna une indication de l'état de Lloyd
"Je vois, je vois, ton clan envoie un jouvenceau pour me parler. Assis toi donc."
L'homme s'assit sur un bidon entouré de cartons qu'il ne manqua pas de dégager avec le pied. Lloyd s'assit à son tour sur une caisse en bois, sous l'oeil des six acolytes de l'homme assis, probablement tout son clan.
"Alors, que veut ton clan ?"
"Un échange de territoire."
"Pourquoi donc ?"
Lloyd décida de ne pas réveler la raison exacte, permettant ainsi d'éviter un refus immediat par plaisir de voir un clan dans l'ennui.
"Je ne sais pas."
"Mmmh, tres bien. Ca me gonfle, allez-y."
L'homme fit un geste rapide de la main adressé à ses auxiliaires, faisant regretter à Lloyd sa derniere phrase. Ce dernier fut attrapé et coincé contre un mur, derriere l'homme. Plus il essayait de se sortir des etreintes, plus il était plaqué contre le mur. L'homme arriva devant lui, lui déclarant :
"Tu sais qu'on est le plus grand clan de la ville ? Tu sais qu'on est probablement les plus au courant des choses ici et là ? Si tu crois que je ne sais pas pourquoi tu viens me demander un échange, tu te trompes grandement. Heureusement pour toi, grace à moi, tu vas le comprendre."
L'homme se retira alors que les six autres commençaient les coups. Lloyd tomba rapidement à terre, endurant encore et toujours les coups. Chaque frappe semblait plus forte que la précédente, chaque frappe s'emblait s'enfoncer d'avantage que la précédente, chaque frappe semblait multiplier la douleur encore plus que la précédente. Mais cette douleur ne venait pas des coups, cette douleur était interieure, et grossissait à chaque atteinte. Lloyd releva les mains de sa tete, qui la protegeaient alors, pour les diriger contre ses assaillants, instinctivement. Plusieurs jets scintillants sortirent de tout son long et suiverent la direction indiquée par ses mains, frappant les hommes. Lloyd entendait crier, mais ne voyait rien. Il n'arrivait pas, ou du moins n'osait pas ouvrir les yeux. quelques secondes plus tard, en l'absence de coups, Lloyd se releva pour se trouver face à quatre dépouilles étalées à terre, et deux hommes épeurés dans deux coins differents. Lloyd ne les regarda meme pas, leva ses mains à hauteur d'yeux et observa un long laps de temps. Au bout d'un bon moment, il les baissa enfin, sans réaliser ce qu'il s'était passé, mais un picotement se fit sentir. Il releva ses mains et les vit bruler, de l'interieur probablement, puisqu'absence de flammes, avec des symboles inconnus comme gravés en sa peau. Plus les symboles se gravaient, plus les mains brulait, mais un simple picotement se faisait sentir. Incapable de comprendre, Lloyd laissait faire, quand les symboles emirent un rayon rouge, indiquant leur gravure complete. Il commença à lire, à haute voix les inscription, et à en comprendre le sens. Une fois la lecture finie, les symboles disparurent pour laisser leur place à d'autres, puis ceux là disparurent pour laisser encore une fois leur place. Les mains toujours brulées, Lloyd avait affaire à un livre ardent aux pages de peau ...
Sujet: Lloyd Black 
