Nom : Darkthorn
Prénom : Maal
Âge : 31 ans
Histoire :
Né à Ascolia d'une mère et d'un père tous les deux magiciens, Soichiro fut élevé dans la cité cachée. Héritier de la magie de ses parents, il apprit très jeune à canalyser sa puissance pour éviter d'éventuels accidents puis on lui enseigna les arcanes élémentaires. Ses géniteurs étaient très fiers des compétences de leur fils et il se montra à la hauteur de leurs espérances dès qu'il intégra la célèbre école avec d'autres enfants de son âge.
Après quelques années d'apprentissage auprès des professeurs qui approfondirent ses connaissances, il montra de nettes affinités dans le soin magique mais n'abandonna pas pour autant le reste de ses études. Quand vint l'âge de choisir une spécialisation, ce fut néanmoins sans surprise qu'il décida de se diriger vers une carrière de guérisseur. Après tout, sa tendance à tout observer et décortiquer d'un oeil scientifique ne pourrait que l'aider à devenir un médecin accompli.
A 20 ans, son diplôme en poche, il passa deux ans auprès d'un 'médicomage' comme assistant jusqu'à ce qu'il n'ait plus rien à en apprendre. Il aurait pu s'installer dans cette ville et vivre de cette profession qu'il aimait mais il avait une autre idée en tête : apprendre d'autres méthodes en observant des guérisseurs qui ne se servaient pas de magie. Il quitta donc la ville et parcourut le monde 'normal' en veillant à ne pas attirer l'attention sur lui. Il rencontra d'autres médecins, fut surpris de l'ingéniosité de ces hommes qui soignaient sans aucun pouvoir et en profita pour enrichir ses connaissances personnelles.
Fatigué d'errer sur les routes, il s'installa dans une petite ville où il put mettre en pratique tout ce qu'il avait appris. Il veillait à soigner sans user de magie ou dans les cas les plus graves, avec le plus de discrétion possible. C'est là qu'il rencontra un jeune garçon d'une dizaine d'années à la santé fragile, Samael Eldoran. Le gamin était atteint d'un mal au coeur incurable même par la sorcellerie. C'était un cas intrigant, intéressant mais surtout, il sentait un pouvoir latent chez ce gosse. Trouvant là un divertissement à son goût, il décida de s'occuper de lui, de l'amadouer jusqu'à ce que ses dons se réveillent. Il lui fallut attendre près de sept ans pour que Samael ne découvre enfin sa magie.
Sans l'avoir vraiment voulu, il s'était attaché à l'adolescent. Tant d'années à le soigner, c'était sûrement impossible autrement. Après tout, même si les gens du village l'évitaient et le trouvaient étrange voire effrayant – sauf quand ils étaient malades, là ils se montraient tout de suite plus courageux à son égard – Maal était humain. Il ne put néanmoins jamais tout à fait comprendre comment ni pourquoi il accepta de veiller sur le gosse, et d'en être responsable à Ascolia. L'inquiétude des parents et les yeux pour une fois brillants de vie du gamin avaient apparemment eu raison de ses réserves.
Le voilà donc en route pour Ascalia, une ville qu'il avait quittée neuf ans auparavant si on exceptait ses rares visites à sa famille. Il aimait cet endroit et en gardait un bon souvenir, mais surtout il estimait avoir suffisament vu le monde pour pouvoir rentrer chez lui sans regret. Il était donc prêt et plutôt satisfait sur le chemin du retour en compagnie d'un jeune homme aussi peu bavard que lui, fort heureusement.
Description Physique :
Maal est la représentation parfaite de l'image que se font les gens d'un sorcier maléfique. Il est grand, ses cheveux d'un noir profond retombent sur ses épaules et son teint est aussi pâle que de la porcelaine. Ses yeux perçants et énigmatiques ont la particularité d'être vérons – c'est à dire qu'ils ne sont pas de la même couleur – puisqu'ils sont en fait gris-vert et gris-bleu. Néanmoins, ça ne se remarque pas toujours au premier regard. Ses lèvres pâles ne s'étirent que très rarement en un sourire qui se fait alors plus souvent moqueur et sarcastique que chaleureux.
Côté carrure, il est plutôt mince sans être maigre, ses longs vêtements éternellement sombres et amples camoufflant un corps fin mais ferme, aux muscles présents mais discrets. Autres détails, ses longues mains fines et élégantes, sa voix grave parfois de velours, parfois d'une sécheresse à glacer le sang, ses mouvements fluides presques gracieux et son assurance à toute épreuve. Il n'est donc pas d'une beauté transcendante et son apparence un brin lugubre n'est pas forcément attirante mais il possède quelques charmes subtils, dans le genre un peu ténébreux.
Caractère :
Maal est quelqu'un de froid au premier abord. D'un naturel solitaire et indépendant, il serait presque mysantrope s'il n'avait pas tendance à être intrigué et à s'intéresser à ce qui l'entoure. En fait, c'est quasiment d'un oeil scientifique qu'il surveille et veille sur ses congénères, curieux et avide de comprendre la race humaine. Magiciens ou non, les gens sont fascinants. De bêtise, la plupart du temps.
Il n'aime pas particulièrement les relations sociales, parler pour ne rien dire, faire semblant que la conversation est passionnante alors qu'il s'ennuie à mourir. Aussi fait-il souvent fuir ses interlocuteurs par ses remarques certes honnêtes mais presque insultantes. Cependant, il est d'un calme toujours olympien, vous ne le verrez jamais s'énerver ou même hausser le ton. Il n'aime pas la violence, que ce soit physique ou verbale. Les sourires sont rares, les rires encore plus. Mais il n'est pas égoïste ou mauvais non plus et a, au fond, plutôt bon coeur.
Peurs :
Comme tout humain, il y a beaucoup de choses qui font peur à Maal. La plus évidente étant sûrement mourir, quoique la mort en elle-même ne l'effraie pas sauf peut-être l'incertitude de ce qui se passe après. De ce qu'on devient, de ce qu'on ressent... Le néant serait sûrement plus terrifiant que la douleur à ses yeux.
Sinon, il a peur des gens trop bavards, trop amicaux, trop chaleureux, qui ne peuvent s'empêcher de jacasser de sujets ennuyeux à mourir, de lui toucher le bras, l'épaule comme s'il était leur meilleur ami et qui ne comprennent pas ce que signifie le mot 'dégage'. Ce genre de personnes... sociables... lui font vraiment horreur, à la limite de la réaction allergique. Du coup, il a tendance à accepter n'importe quel compromis qui lui permettrait d'écourter la torture que représente leur présence à ses côtés. Comme par exemple, s'occuper de Samael...
Particularité :
Aucune, sauf peut-être ses yeux vérons et sa faculté impressionnante à rester calme et ignorer les gens qui l'ennuient.
Exemple de message : (précède celui de Samael ^^)
Le voyage avait été bien plus long que d'habitude et Maal commençait vraiment à en avoir marre. En général, ça lui prenait quatre jours à tout casser mais la présence du gamin les avait considérablement ralentis. Il faut dire que la santé fragile de celui-ci les empêchait d'avancer aussi vite qu'il ne le faisait tout seul.
Il avait crû trouver un bon compromis en installant Samael sur un cheval qu'il conduisait par la bride sur la route menant à Ascolia. Malheureusement, son patient s'épuisait vite et le froid inhabituel ne faisait rien pour arranger les choses. La fatigue du gosse ne pouvant qu'empirer ses conditions physiques, les deux compagnons faisaient donc peu de route par jour. Au bout de dix jours à allure réduite, le guérisseur sentait sa patience sur le point de basculer.
Les traits impassibles, dans un silence lourd sans pour autant être pesant, l'homme menait donc son précieux fardeau avec prudence et assurance. Ce n'est qu'en apercevant un bosquet d'arbres bien connu qu'une lueur satisfaite éclaira furtivement ses yeux argentés. Ils étaient enfin arrivés. Ne montrant rien de son soulagement, comme à son habitude, Maal accéléra subtilement le pas et ne s'arrêta qu'une fois devant les portes familières. Qu'il était bon de rentrer chez soi.
« Descend et ouvre cette porte. », dit-il à Samael d'un ton qui aurait pu passer pour un ordre si sa voix n'était pas si tranquille, calme, posée. Après tout, si le gosse ne voulait pas lui obéir, il s'en fichait. Ce n'était pas son problème. Quoiqu'il n'avait pas vraiment envie de se retaper le trajet en sens inverse pour le ramener à son village... Avec un froncement de sourcil, il fixa donc le jeune homme jusqu'à ce que celui-ci descende – assez maladroitement, avouons le – de son fier destrier un brin fatigué.
Il l'observa alors s'approcher de l'entrée de la cité et retint tout juste un sourire en coin moqueur en le voyant planté là sans savoir quoi faire. Bien sûr, il aurait pu lui donner la marche à suivre mais il estimait nécessaire que son protégé apprenne un peu à se débrouiller tout seul. Ou en tout cas, qu'il se montre à la hauteur de ses espérances et ouvre cette satané porte pour qu'ils puissent enfin s'installer et savourer un repos bien mérité.
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Note de la joueuse : Je peux m'occuper du centre médical s'il n'y a personne pour l'instant.