Nom : Alcarissen
Prénom : Liu
Age : 16 ans
Histoire :
Ma famille se perd dans les limbes de la magie. Je n’ai jamais rencontré mes parents, ayant été élevée par ma tante qui n’avait aucun pouvoir mais connaissait indébitablement le monde de la magie. Les seules choses qui me relient vraiment à eux sont mon nom, la cicatrice héréditaire que j’ai dans mon cou, en dessous de mon oreille droite, juste à la limite de ma mâchoire et l’œuf d’or qui m’avait toujours fasciné. Même ma tante, Helena Alcarissen, vouait une attention toute particulière à cet œuf. C’est à peine si j’ai eu le droit de l’approcher durant toute mon enfance. Mais pour mon dernier anniversaire, je m’y osais enfin…
L’œuf avait toujours trônée dans une pièce que ma tante gardait fermée bien que non verrouillée. Je ne savais pourquoi à l’époque, la vérité ne m’étant révélée que plus tard. A ce moment là, je pensais être une jeune fille comme les autres, ayant simplement une cicatrice de forme bizarre dans le cou. La pièce était sombre, seulement éclairée par une fenêtre aux rideaux voilés. J’y suis entrée le jour de mon anniversaire, alors que ma tante dormait encore. Sans un bruit, je me suis glissée jusqu’à l’œuf qui reposait sur un coussin de soie rouge orangé. L’œuf était grand, d’une bonne cinquantaine de centimètres. Comme hypnotisée par lui dès le 1er regard, je ne contrôlais plus mes gestes. D’un geste impulsif mais lent, j’ai levé mes mains et pris l’œuf dans mes bras, m’asseyant en tailleur à même le sol.
C’est alors que se produisit l’évènement. L’œuf se mit à briller d’une lumière d’abord douce, puis de plus en plus intense. Je l’aurais voulu que je ne pouvais enlever mes mains de la coquille. Une chaleur m’envahit, partant de ma cicatrice et se répandant à tout mon corps, comme si un feu liquide parcourait mes veines sans me faire aucun mal. Mes cheveux virevoltaient autour de moi, formant une vague sombre éclairée par la lumière de l’œuf. Je voulais fermer mes yeux pour les protéger mais ne le pouvait pas, et me rendit bientôt compte que la lumière produite ne me gênait en faite pas.
Une légère musique, enivrante, envoûtante, battant au même rythme que le feu glissait en moi, s’éleva de l’œuf, qui commença sous mes yeux étonnés à se craqueler. D’abord une zébrure, puis deux, et trois, pour finalement envahir tout l’œuf. D’un coup alors, dans un tourbillon lumineux, envoyant valser des morceaux de coquille alentours, un oisillon sortit de l’œuf ! D’un mouvement, je lâchais l’œuf et levait ma main pour le recueillir alors qu’il retombait doucement vers moi. Il se blottit dans ma paume que je portais jusqu’à mon visage, nullement effrayée par ce que je voyais, comme si tus mes sentiments sauf la joie et l’amour avaient été contenus dans mon cœur sans aucune chance de s’en extirper.
Pendant une demi seconde, l’oiseau et moi nous sommes regardés en silence, avant qu’il ne piaille de joie et que je pousse un cri du même sentiment. « Fannas ! » ais-je crié son nom que je connaissais intérieurement sans savoir pourquoi. J’ai approché l’oisillon encore plus proche de mon visage et il frotta son bec contre ma joue. Je n’avais besoin de le voir pour me représenter son plumage feu et or, digne représentation des phénix dont j’avais entendu parler dans les légendes des livres fantastiques.
Ma tante, alertée par mon cri, arriva rapidement, en robe de chambre et décoiffée. Elle me trouva tenant dans mes mains l’oisillon, le regardant avec un amour sans fin. Il lui fallut m’appeler plusieurs fois pour que je m’extirpe de la magie m’entourant, rompant le parcours du feu dans mes veines, bien que je savais qu’il restait présent dans mon cœur. Elle annula alors tout ce qui avait été prévu pour la journée, des larmes aux yeux bien que je ne sus jamais si c’était de joie ou de peine, peut-être un peu des deux. Elle m’invita à la suivre et je posais Fannas sur mon épaule, où il vint ensuite se blottir contre mon cou.
Pendant de nombreuses heures, ma tante me parla, m’amenant une lettre de mes parents qu’elle ne devait me remettre que le jour où mes pouvoirs se réveilleraient. Elle m’expliqua le peu qu’elle savait sur la magie, ce qu’elle avait appris auprès de quelques livres et surtout ce que mes parents lui avaient confiés. Sans un mot, sous le regard bienveillant du phénix, je lus la lettre, les derniers mots que je possédais de mes parents. Ils me parlaient d’une école où ils voulaient que j’aille apprendre à me servir de ma magie. Celle-ci se situait dans la ville d’Ascolia…Ils m’indiquaient comment la rejoindre et quelques petits trucs sur ma famille et la magie. Mais ces mots là étaient réservés à Fannas et à moi seule, et personne ne les a lus ou entendus depuis.
Avec l’aide de ma tante, je me préparais à aller étudier dans cette école…
Caractère : D’un caractère vif et enjoué, Liu aime bien s’amuser avec les autres. Elle peut rapidement accordée sa confiance mais gare à celui qui en ferait son ennemi car elle a la rancune très tenace et est prête à beaucoup pour défendre ses amis. Elle ne supporte pas qu’on s’en prenne à sa famille et se mettra très facilement en colère contre quiconque essayera. A part cela, elle est intelligente et a un goût du travail très prononcé, comme si elle devait se préparer à une mission inconnue des autres. Elle est raisonnable malgré tout mais persévérante et courageuse. Elle aime bien jouer le mystère quand elle le peut, même si elle ne cache presque rien à ses vrais amis.
Elle adore tout ce qui est sucrée mais ne tient vraiment pas l’alcool, même si sa tante ne lui a jamais fait goûté autre chose que du champagne. Liu aime le sport, particulièrement la danse et les arts martiaux.
Physique : D’une taille de 1m65, son corps est élancé. Des muscles fins se dessinent sous sa peau claire. Ses longs cheveux fins et raides, de couleur de la nuit, encadrent joliment son visage et ses grands yeux bleus outremer. Un sourire éclaire généralement ses lèvres fines, amenant un éclat malicieux ou studieux dans son regard.
Peurs: Sa plus grande peur serait de perdre Fannas qui fait partie d’elle depuis qu’il est venu au monde. Elle a aussi la phobie des serpents, qu’ils soient tout petits ou du style basilic.
Particularité(s) : Elle peut communiquer avec Fannas à distance, grâce à sa cicatrice, et comprend très bien le phénix (l’effet est aussi vrai pour Fannas), comme si un lien mystérieux existait entre leurs deux cœurs.
Exemple de Message :Liu s’arrêta dans l’une des alcôves de la bibliothèque. Elle avait réussi à trouver un livre où sa famille serait peut-être citée. Cela faisait longtemps qu’elle faisait des recherches sur ses origines, mais celles-ci avaient toujours étaient mystérieuses. Fannas arriva sans autre bruit que ses plumes fendant délicatement l’air et se posa sur l’épaule de sa maîtresse, se penchant avec un regard curieux vers le livre que la jeune fille venait d’ouvrir. Elle parcourait d’un doigt l’index, marmonnant si bas que même le phénix ne pouvait saisir la totalité de ses mots, comprenant l’essentiel par la liaison qui les unissait.
« Hum…La magie dans le continent africain…Non, la dedans, je risque pas de trouver…En Amérique…Mes ancêtres auraient-ils fait un voyage la bas ? Nous avons toujours vécu en France après tout…Du moins la partie sans magie de la famille…. »
Au bout d’un très long moment, parcourant le livre et chassant parfois les longues mèches de ses cheveux qui se glissaient devant ses yeux, Liu referma le livre en le claquant, un peu énervée de n’avoir finalement rien trouvé qui puisse la mettre sur un piste. Elle caressa Fannas pour se calmer, avant d’aller remettre le livre à sa place et de sortir de la bibliothèque, une question muette se partageant dans l’esprit des deux compagnons : *Trouveronn-nousun jour les réponses à nos questions ?*