Promenade (libre)

L'été commençait à toucher à sa fin, le temps se rafraichissait, mais il faisait encore assez bon pour se promener dans le square. Bientôt Artémis emmenerait son fidèle rossignol chanteur dans la jardin d'hiver, là ou il pourrait voler tranquillement, en étant certain de ne pas se geler les plumes.

Les bancs et les lampadaires étaient encore couvert de la rosée matinale, que le soleil juvénile de cette début de journée n'avait pas encore réchauffés.

Artémis prit sa baguette magique accrochée à sa ceinture, murmura quelques mots et subitement le banc, devant lequel elle se trouvait, sécha.

" Alors qu'en dis-tu Elios, pas mal ce tour là, non ? "

Le rossignol se mit à tourner autour de sa maîtresse en chantant, pour lui fair comprendre son assentiment. Cette valse improvisée fit rire Artémis qui se mit à tourner sur elle-même, accompagnée de la musique du petit oiseau.

Puis semblant se rapeller où elle se trouavit elle s'arrêta doucement et s'assit sur le banc. Elle fouilla quelques secondes dans sa sacoche et en retiré un biscuit, qu'elle émietta et éparpilla autour du banc, pour Elios, mais aussi pour les autres oiseaux du parc.

Après quelques minutes Elios fut rejoint par une dizaine d'autres oiseaux qui vinrent picorer les miettes du biscuit d'Artémis, qui restait silencieuse, pour ne pas les déranger.
Un sourire s'étirait sur ses lèvres.

Mais soudain un bruit se fit entendre dans les bois attenant au parc, les oiseaux s'envolèrent et Artémis se mit à fixer les arbres devant elle, Elios sur son épaule.

* Il est bien tôt, pour qu'un voleur se promène par ici. *

Bien sur elle n'était pas dûpe, elle essayait juste de se rassurer. Elle tentait tant bien que mal de ne pas céder à la panique, lorsqu'elle entendit une branche craquer.

*Dommage, moi qui voulait être discret, c'est raté.*

Voila bien une heure, qu'il se trouvait dans le parc pour s'entrainer au lancé de couteau.
Les grands arbres de la forêt était idéals pour ça. D'une taille impressionante, il pouvait s'y entrainer, tout en étant protéger par la hauteur où il se trouvait.

Il s'était arrêté lorsqu'il avait entendu une mélodie s'élever au dessus du square. La curiosité est un vilain défaut, pourtant cela ne l'empêcha pas de s'approcher. Arrivé aux abords du square, il aperçut la source de tous ses malheurs : Elios.
Cet oiseau le collait comme une bernique pendant la nuit et comme il est aussi silencieux qu'une sirène de pompier, la plupart de ses investigations nocturnes échouaient lamentablement.


Il allait s'éloigner, pour ne pas attirer l'attention du volatile, quand il aperçut Artémis assise sur un banc, le sourire aux lèvres.

Bien décidé à s'en aller, il tourna le dos, lorsqu'il vit dans les buissons, juste sous lui, un de ses homme, qui observait également la scène.
Connaissant ses hommes, il aurait put parier que celui-ci n'avait de bonne intentions. Aussi il préféra l'en dissuader immédiatement.
Selaissant tomber de la branche surlaquelle il se trouvait, il atterit juste derrière l'homme, mais malheureusement également sur une branche.

Le renégat se tourna vers lui et s'apprêtait à le frapper, lorsqu'il le reconnu. Un genou à terre, il s'inclina devant le chef de son clan.

Scatto prit son air le plus dissuasif et lui dit :

" File d'ici, elle est à moi. "

Le pauvre homme ne chercha pas son reste et partit aussi vite que l'éclair. Scatto resté seul regarda de nouveau dans le parc, la jeune fille était apeuré, elle avait probablement entendu du bruit.
Il n'avait pas le choix, alors il sortit des biussons et s'avança vers elle.
Comme il l'avait prédit, quand il le vit, le rossignol fondit sur lui à la vitesse de la lumière, pour venir lui chanter une berceuse à l'oreille.

Excédé, il essaya de le faire partir, mais celui-ci ne voualit rien entendre. Alors il se tourna vers Artémis, qui s'était avancé vers lui et qui se trouvait juste devant lui.

Il posa un genou à terre et s'inclina, comme l'avait fait son homme précédemment.

" Je suis désolé de vous avoir effrayé. "

Quand elle aperçut Scatto, qui se dirigeait vers elle, elle se sentit brusquement rassuré.
Comme si il avait sentit, qu'il pouvait la quitter, car elle n'était plus inquiète, Elios fonça comme une flèche vers le jeune homme, qui venait vers elle.

Il s'excusa en s'inclinant devant elle.

* Je suis mal à l'aise, chaque fois qu'il fait ça. *

Elle lui sourit et s'agenouilla à son tour pour être à sa hauteur. Comme il gardait la tête baissé, elle l'incita à la relever à l'aide de ses mains, qu'elle posa sur chacune de ses joues.

Quand il leva son visage, le regard vert, pénetrant, du jeune homme, la fit frissoner.
Elle lui sourit à nouveau et celui-ci se laissa dérider pendant quelques secondes, puis reprenant son sérieux, il se redressa la faisant se lever en même temps.

" Vous n'y êtes pour rien, ne vous inquiétez pas autant pour moi. "

Il la regarda droit dans les yeux, sans répondre à sa phrase. Puis il s'éloigne de quelques pas, avant de s'arrêter et de se retourner vers elle.

" Je vous serais toujours obligé. "

Sa phrase colora les joues de la jeune fille, qui sembla génée, puis elle recouvra son contrôle et lui sourit de nouveau. Son regard d'ambre le sonda mieux que n'importe quels sorts magiques ne pourais le faire.

* Il vaut mieux que je m'en aille, maintenant. *

Il s'éloigna, tout en faisant signe de la main à la jeune Artémis sans se retourner.

" Faites attention à vous. "

Lionel marchait, sans but précis, sans doute pour éviter que Bell ne réussisse à le rattraper pour lui chanter la nouvelle chanson qu'elle venait d'inventer pour lui ( elle en inventait une toute les semaines, ou a peu prés ), lorsqu'il entendit :

" Faites attention à vous. "

C'était un jeune homme qui faisait un signe de la main à quelqu'un que Lionel ne pouvait voir, tout en marchant dans sa direction.
Il resta quelques instants à se demander qui il était, ce qui laissa le temps à Bell de le rattraper :

" Lioneeel, mon amouuureuuuuu,
Tu illumines tout mes joureuuus,
Mais, sans toi, que serais-jeuuu ?
Je me le demandeuuu ..."

Mais elle fut interrompue par Lionel :
" Arrête ca !! "
Lorsqu'elle eut enfin arretée, il se retourna. Mais le jeune homme avait déjà disparu.
* Mais qui c'était ?*
Il recommenca à marcher, mais, tout à ses pensées, il ne regarda pas où il posait les pieds et bouscula quelqu'un.
Il tomba à la renverse, les yeux faisant difficilement le point, et s'excusa :
" Excusez, moi, Madame ... euh ... Mademoiselle ?"

Scatto venait à peine de siparaître qu'Artémis se fit bousculer par une jeune garçon, qui tomba à la renverse. Elle s'genouille précipitamment et s'excusa.

" Oh, je suis désolé je ne vous avait pas vu. "

Elle attendit de voir si il avait un problème, mais il semblait aller bien. Elios se percha sur l'épaule de sa maîtresse comme pour la protèger, mais ce n'était pas le jeune garçon qu'il regardait, mais une petite chose qui volletait un peu plus loin et qui venait dans leur direction.

* Mais qu'est-ce que ça peut bien être ? Elios semble un peu sur les nerfs à la vue de cette petite chose. *

Elle plissa les yeux pour essayer de mieux voir ce qui s'approchait d'eux.

" Lioneeeeeeeeeeel !!!!!!"

Bell foncait droit vers eux, inquiéte pour Lionel.
Elle avait fermé les yeux pour mieux chanter sa chanson, puis, lorsqu'elle les avait rouvert, Lionel avait disparu.

Et maintenant, il se trouvait allongé par terre, devant une jeune femme qui, semblait-il pour Bell ( elle était toujours méchante et jugeait mal les femmes qui s'approchait de " son" Lionel ), n'était pas animé de bonne intentions.

" Qu'est ce que vous avez fais à mon Lionel ? Vous allez me le payer !!!" s'écria-t-elle, rouge de fureur ( Et une fée qui rougit de colère est un spectacle qui vaut le détour, croyez-moi ! Mais attention à la suite ... ).

Elle s'apprêta à se lancer sur elle lorsqu'elle apercut un drôle d'oiseau perché sur son épaule. Aussitôt, elle laissa échapper un petit cri :

" Hiiiiiiii !!! Je hais ces droles de bêtes !!!"
Lionel, qui venait de se relever, s'épousseta un peu, et regarda la triste scéne qui s'étalait devant lui. Il se passa une main sur le front, et soupira :

" Et c'est reparti pour un tour ..."

Artémis ne mit pas longtemps à comprendre que cette petite chose était en fait une fée, qui semblait très inquiète et surtout très en colère. Et elle dut bien l'avouer la présence d'Elios sur son épaule lui sauva la mise, car quand la fée le vit elle se mit à hurler de terreur.

* Wow, quelle voix. *

Artémis vit le jeune homme se remettre sur pied, mais ne tenta pas de faire un geste ou même de parler de peur que la petite fée le prenne mal.
Elios lui ne bougeait pas non plus, il fixait la fée sans faire un mouvement.

Lionel regarda à nouveau la scéne.
Personne ne semblait bouger. A un moment, Lionel se crut obligé d'intervenir.
Il s'approcha de la fée, et la prit par une aile ( c'était le seul point qu'il pouvait toucher afin qu'elle s'en rende compte ). Elle sursauta et sauta dans la poche de sa veste :

" Lioneeeel !! Elle me fait peur celle-là !!!"

Il soupira, puis répondit :

" Ca va aller, mais arrête de faire toutes ces réactions excessives ... et aussi d'être aussi impolie ... "

Il se retourna vers la femme :

" Excusez-moi pour tous ce remue-ménage, mademoiselle ... euuh ..."
Ce fut seulement à ce moment qu'il s'apercut qu'il ne connaissait pas son nom. Tout ce qu'il s'avait, c'était qu'elle devait occuper un important poste au sein de la ville, car tout en elle inspirait le respect, et il aurait été bien en mal d'ailleurs de lui en manquer : elle était si charmante !

Artémis sourit de voir la petite scène entre la petite fée et le jeune garçon. Et quand il s'enquit de son nom elle lui répondit en lui tendant sa main.

" Bonjour et excusez moi encore. Je m'appelle Artémis Loevel et voici mon Elios, ne vous inquiètez pas il ne vous fera rien. "

Elle avait adressé cette phrase à la petite fée blottit dans la poche de son compagnon. Et elle leur sourit encore.

Pour toute réponse, Bell lui tira la langue et se réfugia tout au fond de la poche. On ne la voyait plus à présent.

" Aïe, aïe, aïe ..." gémit Lionel,"... elle refait encore sa jalouse ..."

Il se retourna vers Artemis, s'apprêta à sourire puis à se présenter, lorsque soudain, son coté anti-social reprit le dessus.
Il fit volte-face, fit quelque pas, puis tourna légérement la tête :

" Moi, c'est Lionel Ritsuoki ..."
Et il continua son chemin, jusqu'à sortir du parc.

Mais Bell regardait maintenant le visage de Lionel avec une expression indéchiffrable.

Artemis fut très étonné, elle qui s'attendait à ce que le garçonlui parle, voila qu'il faisait demi-tour sans demander son reste.

* Il est un peu bizarre. *

" Aurevoir et si tu as un problème n'hésite pas à venir me voir. "

Elle fit un petit signe de la main, le regarda s'en aller, puis fit elle-même demi-tour et se dirigea vers la sortie.