Nom : Myrièlly
Prénom : Mélusine
Age : 125 ans elfique soit 17 ans humain
Mon histoire
Pour une elfe, on m’a toujours qualifié d’excessive. Toujours entrain de bouger, de rire, espiègle, curieuse de tout et d’embêter les gens que j’aime. Certains sont sûrs que c’est dû à mon sang humain. Et oui, je ne suis pas de « sang pur » comme disent certaines personnes. Ma mère était une elfe d’une très grande beauté dont mon père n’a pu échapper à son charme. Après 5 années humaines, je fis mon entrée dans ce monde. L’amour de mes parents compensait l’animosité de certains elfes puritains, soucieux de conserver la pureté de la race. J’ai eu une enfance plutôt chaotique. Entre les plaisanteries de mauvais goût de mes camarades et la méchanceté des autres, je m’évadais lors de longues balades en forêt. Ce n’est pas pour autant que j’en suis devenue solitaire. Toutes ces épreuves ont forgés mon caractère. Heureusement pour moi, certains elfes sont plus … évolués que d’autres. C’est ainsi que je découvris la vie avec Naya et Elrik.
Ah Elrik, une des personnes dés plus gentilles qui puissent exister. Grâce à lui, j’ai pu me sortir de nombreuses situations des plus risquées. Quand à Naya, je la considère comme la sœur que je n’ai jamais eue.
Mais voilà, le destin n’a pas voulu que nous restions ensemble.
Alors que la nuit était tombée, tout était calme dans la maisonnée, perchée sur un arbre, isolée du reste du village. Illuminée par quelques pierre-de-lumières, je me tenais sur le balcon de ma chambre, occupée à rêver en scrutant les étoiles. Je rêvais à un monde où je serai acceptée pour ce que je suis, acceptée entièrement. Sans faire attention à mes origines, ni à mes ancêtres. Mais juste pour moi. Je peux toujours continuer à ignorer les critiques des autres, mais je ne peux pas empêcher mon cœur de saigner lorsque celles-ci se font aussi coupantes qu’une lame. Perdue dans mes pensées, je n’entendis pas Elrik et Naya m’appeler. Je m’aperçu de leur présence que lorsque je reçu une pomme de pin sur le genou. Surprise, je pris le petit fruit sec me demandant d’où il venait. Puis je les vis plus bas, me faisant signe de venir. Après m’avoir assuré que mes parents dormaient, je les rejoignais.
Tous trois, nous étions parti pour une petite balade en forêt by night. Nous nous arrêtions au pied d’un arbre immense qui surplombait une vallée, recouvert d’arbres d’essences diverses. Elrik, téméraire, commença à monter dans l’arbre, bien que nous tentions, Naya et moi de l’en dissuader. Nous le regardions durant son ascension, retenant notre souffle à chaque fois qu’il glissait contre l’écorce lisse. Arrivé à la moitié, alors qu’il tendit la main pour s’accrocher à une branche plus haute sur sa droite, son pied droit glissa et il tomba de plusieurs mètres. Mon cœur s’arrêta durant quelques secondes. Le temps que prit la chute d’Elrik. Naya poussa un petit cri et mit ses mains devant sa bouche en ouvrant de grands yeux apeurés. Elrik tomba entre deux grosses racines, sur un lit de mousse qui amortit ça chute. Toutes deux, nous nous précipitions vers lui. J’espérais de toute mes forces qu’il ne soit pas mort. Arrivé près de lui, je pus constaté qu’il était toujours en vie, mais il était mal en point. Du sang s’écoulait de son nez et de ses oreilles. Mauvais signe. Et puis il n’arrivait pas à ce relever. Très mauvais signe. Alors qu’il tentait une seconde fois de se lever, je mis mes mains sur sa poitrine bien décidée à le maintenir allongé. Je craignais qu’il ne s’en sorte pas. Mais je ne voulais absolument pas qu’il meure. Pas comme ça. J’avais toujours mes mains sur lui quand je sentis une douce chaleur passé dans mes bras et entrer en Elrik. Surprise, j’enlevais mes mains. L’étrange chaleur disparu. Mais on aurait dit qu’Elrik allait un peu mieux. Ne sachant pas pourquoi, je remis mes mains sur lui et me focalisa sur le désir que j’avais de le voir guérit. A nouveau cette chaleur n’envahit ce faisant plus intense, déferlant sur Elrik. Le sang disparu et il ouvrit les yeux. Ne comprenant pas ce qu’il venait de ce passer, il ouvrit de grand yeux ronds et me regarda. Incapable de parler, je lui fis un grand sourire et le prit dans mes bras. Il était sauvé, c’est tout ce qui m’importait pour le moment.
C’est à cet instant que mes parents ont décidé d’apparaître. Je me retournais vers ma mère et lui expliquais ce qui s’était passé. Elle me prit dans ses bras avec un grand sourire.
C’est alors que ma mère me parla de sa famille. Elle me raconta que de génération en génération, les filles de la famille héritaient d’un pouvoir. Je la regardais avec les yeux et la bouche grands ouverts. Alors, ma mère tout en souriant mis son index sous mon menton et remonta ma mâchoire. Un pouvoir, moi j’avais un pouvoir ? Décidément, je ne comprenais rien. Je regardais mes mains en repensant à ce qui venait de ce passer. Abasourdie par ce que je venais de réaliser, j’en resta bouche bée. Et pour la seconde fois, ma mère referma encore ma bouche. Prenant mon menton entre son pouce et son index, elle tourna mon visage vers elle et plongea ses yeux dans les miens. Sans jamais me quitter, elle me chuchota un secret bien gardé. Le secret d’une école qui me permettrait de maîtriser mon pouvoir. Me demandant bien pourquoi je devrais aller dans une école pour ça, je me sentais tout a fait capable d’apprendre toute seule. Mais ma mère ne l’entendait pas ainsi. Elle m’expliqua que si je faisais cela, je risquerais de provoquer beaucoup de dégât que je ne le souhaiterai. Si j’étais capable de soigner, de sauver des vies, peut être que j’étais capable de faire l’inverse. Mon pouvoir n’était pas à prendre à la légère.
La nuit suivante, je pris quelques affaires et me préparais à partir pour cette mystérieuse école. Je n’avais pas pu faire mes adieux à mes deux amis. Avant de partir, ma mère m’offrit un merveilleux collier. C’était une pierre couleur or, ressemblant étrangement à la couleur de mes yeux. Elle était d’une longueur de 5 cm et d’un demi centimètre de diamètre. Je passais la chaîne autour de mon cou et me retourna une dernière fois vers mes parents. Mon père me donna une dague en argent, appartenant à sa famille depuis plusieurs générations, en m’expliquant qu’elle avait toujours su protéger son propriétaire. Emue, je pris l’arme dans mes mains et l’accrocha à ma ceinture. Mon père me serra dans ses bras et déposa un baiser sur mon front en me priant d’être très prudente. Ma gorge était tellement serré que je ne pu rien lui dire. M’écartant de lui, je me tournais vers ma mère qui m’attendait sur le pas de la porte d’entrée. Elle aussi me serra fort contre son cœur et me dit à l’oreille combien elle m’aimait. A cet instant, je pris pleinement conscience que ce voyage ne durait pas une semaine ou un mois, mais beaucoup plus. Je fermais les yeux, essayant ainsi d’étouffer les larmes qui montaient. Je ne voulais pas que ma mère ai comme dernier souvenir, moi en train de pleurer. Alors, je lui fis mon plus beau sourire et l’embrassa tendrement sur la joue. Je tentais de la rassurer avec quelques mots. Ou bien, c’était peut être moi que je tentais de rassurer.
Après avoir fait mes adieux, je m’enfonçais dans les profondeurs de la forêt. Résistant à l’envie de me retourner pour jeter un dernier regard sur ce qui fut ma maison, ma vie. Je savais que si je faisais cela, je perdrais tout le courage que j’ai pu réunir jusque là. J’entendais la voix de ma mère m’indiquant la direction pour arriver à l’école de magie. C’est le cœur lourd que je pris la route pour Ascolia, la cité magique.
Caractère
Mélusine est une fille enjouée, débordante d’énergie et aime rire. De nature sympathique, elle est assez espiègle et n’hésite pas à embêter tous ses amis, qui ont tendance à bien le lui rendre. Par contre, elle ne sait pas confier ses sentiments les plus profonds. Gardant toujours tout pour elle, ne montrant aux autres que son côté joyeux. Il est très rare qu’elle se confie à quelqu’un ou alors ce sera avec une personne en qui elle aura confiance. Ayant vécu des moments difficiles, elle s’est forgée un caractère plutôt explosif. Elle a beaucoup de patience mais qui comporte tout de même ses limites. Elle ne se mettant pas souvent en colère, mais lorsque ça arrive gare à vous. Courageuse, elle n’hésitera pas une seconde à porter secours ou protéger ses amis. Fière d’être ce quelle est, elle ne se laisse pas démonter facilement.
Physique
Comme tout elfe qui se respecte, elle est grande et élancée. Son corps longiligne respire la grâce et la souplesse. Les oreilles allongées caractéristiques des elfes, sont bien sûr sienne. Elle possède de longs cheveux blonds cendrés soulignés par de grands yeux couleur d’or, rendant son regard pétillant, rehaussé par de longs cils courbés. Ses lèvres sont fines mais assez charnues, pouvant s’étirer en un sourire mutin ou provocateur. Sa peau est légèrement halée, suite à ses nombreuses heures à rêvasser au soleil. Comme quoi, se prélasser au soleil à ses avantages.
Peurs
Elle a peur de ne pas maîtriser son pouvoir. Forcément, si elle était un peu plus sérieuse, peut être que cela ne se réalisera pas. Elle déteste les personnes hautaines et l’intolérance. Sur ce dernier point, elle est intransigeante. Elle n’aime pas trop parler devant un public trop important (une salle de classe d’une trentaine d’élèves par exemple).
Particularité(s)
Elle ne sait pas comment, mais elle est capable de voir l’aura magique de quelqu’un. Elle n’est pas capable de savoir quel est le pouvoir posséder par la personne, mais juste de voir une aura de pouvoir autour de celle-ci.
Exemple de Message
En route pour Ascolia, marchant sur un sentier que personne ne connaît sauf les initiés. Mélusine eu le temps de se remettre de son départ éprouvant. Elle remarqua que la forêt devenait de plus en plus dense. Il y avait moins d’oiseaux, moins d’animaux.
« Mais où je vais moi ? Dans quoi je me suis embarqué encore ? »
Elle s’arrêta et regarda autour d’elle.
*Bien Mélusine, voilà que tu parles toute seule maintenant.
Et alors, je peux bien. De toute façon, personne ne m’entend.
Oui, c’est pas faux.*
Se repérant à la position du soleil, elle se remit en route vers la cité.
*Je me demande bien comment c’est là bas. J’espère que ce n’est pas comme chez la vieille Morgasse. Une caverne poussiéreuse et remplit de livres poussiéreux entasser les uns sur les autres. Il y a un tel bric à brac qu’en voyant les ombres de tous ça sur les murs, y a de quoi avoir des cauchemars.*
A ces souvenirs, elle fut secouée par un frisson. Elle s’octroya une pause près d’un ruisseau. Profitant de la fraîcheur de l’eau, elle enleva ses chaussures et mit ses pieds dans l’eau. Elle ferma les yeux et se détendit, offrant son visage aux caresses des rayons du soleil.
*Ah si seulement le temps pouvait s’arrêter. Je pourrai alors rester là et profiter de cet instant pendant de longues heures.*
Mais le cri d’un oiseau de proie lui rappela que, hélas ce n’était pas les cas. Rassemblant ses affaires, elle se remit en marche.
[mercredi je pourrai pas venir car j’ai piscine lol ! Bon je sais c’est nul, mais je savais pas trop quoi mettre. Mais j’espère que ça ira. ]