Arrivée des marchands voyageurs

A peine arrivée au marché, qui était plutôt rempli pour un jour de travail, que plusieurs personnes se précipitait déjà à leur carriole. Blacher et Blechar étaient deux frère petit hommes, ils avaient passé seulement quatre jours dans cette cité, il y a bien longtemps, qu’ils ont du repartir pour approvisionner…

« A le succès, que de joie avons-nous là. », dit l’un d’un ton cristallin et remplie de allégresse.

« C’est agréable de revenir dans cette cité au préalable cachée. », dit l’autre d’une même voie.

Malgré la foule, ils réussirent à trouver un espace libre, et y commencèrent à faire affaire.

La carriole avait des couleurs pétards, une porte jaune à l’arrière, un battant vert et bleu qui s’ouvrait sur le côté montrant moult objet à vendre… et une sorte de toiture de maison avec une cheminé biscornue en guise de toit…

Partant d' une ruelle, passant par une rue et déboulant sur une avenue, Wyrm arriva finalement à la place du marché.
Elle lui semblait être comme le reste de la ville, à la fois morte et animée d' une vie intangible.
Déambulant dans les étals, sentant milles épices et s' étant fait jurer par trois fois que l' on pouvait lui vendre la véritable excalibur pour une somme modique et dérisoire, il s' arrêta devant le seul spectacle qui lui paraissait sûr:
*D' après le Sacro-saint manuel D&D des Royaumes Oubliés, les petits hommes sont d' habiles commerçants à qui l' ont peut accorder une confiance presque aveugle et dans le non moins sacré manuel D&D concernant l' univers de Dragonlance, ils sont interressés par toute chose et se baladent avec un fatras de trésors plus ou moins précieux ...
Bah, si on s' faisait un "Fantastic Monopoly" ?!!*

Wyrm s' avança donc devant la roulotte de Blacher et Blechar, où une dame se laissait convaincre par une formidable rivière de diamants. Regardant l' étalage, cherchant quelquechose qui pourrait lui être utile, ses yeux s' attardèrent devant un magnifique bâton du diable, un gollo.
Cherchant encore parmis les merveilleuses marchandises des petits hommes, Wyrm tomba sur une paire de solide bottes en cuir noir, doublée de fourrure et qui lui semblait bien plus chaudes et agréables que ses baskets ...
*Super les bottes, j' vais m' faire un new look, qui cadrera mieux...
Qu' est ce que je pourrais bien trouver comme monnaie d' échange ... Hey ?!! Mes baskets !!! Vu qu' j' ai pas d' verroterie, j' crois qu' y a qu' ça dont j' puisse me séparer de bon coeur ...*
"Excusez moi ... Mes seigneurs, je me présente, Wyrm Sangdelombre desdendant de Jav Sangdelombre, maître vendeur."
Jav était le pseudo que le grand-père Wyrm inscrivait sur ses partie de démineur ...
" J' aimerais faire l' acquisition de ce bâton bizarre et de ses bottes, voyez-vous, mes chausses, bien qu' agréables à des marchands riches et snobs me blessent les pieds ..."
*Allez, à fond dans l' théatre !!!*
"... Il est bien regrettable que je n' aie d' argent sur moi ... dire qu' avec ce que gagne mon père je pourrais me payer une flotte et qu' il me laisse avec des chaussures inconfortables et aucun sou vaillant en poche ..."
*Citer l' argent du papa me donne un effet de riche prodigue, ça me donne de la crédibilité ... autant continuer dans la voix du jeune fât ...*
Prenant une pose théatrale, l' adolescent semble réfléchir quelques minutes, puis sur son visage passe l' expression fugitive d' une idée géniale:
"Mais j' y pense, que diriez vous Gentilhommes de me débarrasser de ces chausses horriblement couteuses et douloureuses contre quelques uns de vos articles, ce bâton, cette paire de bottes et pourquoi pas ce chapeau là-bas, nous y gagnerions tout trois.
Bon, considérons l' affaire conclue !"

Se déchaussant, Wyrm afficha l' air plein du léger mépris et de l' insouciance d' un véritable gosse de riche troquant pour une paire de bottes des chausses valant un cheval.
*Avec un peu de chance ça va l' faire ...*
Puis, Wyrm tendit ses baskets:
"Tenez mes braves."

[Euh ... Pour s' échapper du rôleplay... J' me rends bien comptes que j' ai pas demandé gentimment ...
Silvousplaît ?]
{Les notes de Wyrm: Le Gollo
En gros: Le Gollo est au départ une arme, mais son utilisation plus qu' hasardeuse et peu efficace au combat fit passer l' instrument d' art martial à art de rue et de parade.

C' est quoi ?: Le Gollo ressemble vaguement à un sablier extrèmement étiré, une sorte de grand bâton dont l' axe de gravité est la plupart du temps souligné par une bande de couleur. Il se manit avec deux baguettes, son utilisation se base sur des rotations autour de l' axe de gravité, c' est bien simple, "toi-frapper-bâton-avec-baguettes-au-dessus-axe-ou-au-dessous-pour-faire-bouger-et-faire-joli-tours."

Un peu d' hisoire: Le Gollo a été importé de Chine par Marco Polo en même temps que le diabolo (fait peu marquant, c' est fou ce que ce bon vieux Marco a put rapporter de ses voyages ...) très vite utilisé par les saltimbanques, le Gollo devint le "Bâton du diable" en arrivant en Europe. Ceci à cause de l' utilisation faite devant les places des églises, où les saltimbanques jonglait bien plus haut que les clochers pour impressionner le bas-peuple. Et qui va plus haut que le Seigeur ? Il n' y a que le diable. D' où le nom du Diabolo "Il Diavolo" et du bâton du diable "Il Baston del Diavolo".}

Blechar n’était pas la aujourd’hui, et le second petit homme sous le nom de Blacher, prenait une à une les commandes. Quand tout à coup…
Il vit le jeune homme, se déchaussait et parler à toute vitesse. Ne le laissant pas se décourager, il le laissa finir :

« Monsieur l’acheteur, même dans le fond de mes tiroirs,
Je ne prendrais point de babiole de cette espèce.
Trop chère ou peu coûteuse, pour les apercevoir
Il faudrait au moins aligner les pièces.

Ce n’est point vendre mais se débarrasser.
Pour cela, à commerçant moins futile
Il faudra si prendre ; lassé
De ces galanterie fort moins utiles,

Il en va de soi, nous pouvons croiser parcours.
Si toute fois je ne suis pas rester récalcitrant,
Je vous pris de bien reformuler vos futurs présents

Pour qu’à cela ne tienne, j’aimerais beaucoup
Finir ma journée sur la note joyeuse d’un client amusé
Et heureux qui part de l’avant avec bâton et bon portrait. »

Le semi homme regarda la personne les deux souliers battant, heureux d’avoir trouvé bon acheteur. Il se retourna donc et pris les objets convoités, les étalant sur le comptoir, il tapota la main d’un garnement qui venait voler monnaie.

« Ce n’est pas si bien de vouloir s’approprier choses déjà propriété
Objets mal acquis ne profite jamais. »

Il se retourna vers le jeune hommes qui aller finir par avoir des crampes à la bouche et au bras.

[J' ai réédité mes messages, nous allons pouvoir librement continuer ... je m' excuse encore et toujours de ... de tout (à croire que y a que ça que je puis faire ... ).]

Le rouge monta au joues de Wyrm, il était percé à jour, et ridicule ...

... un vieil homme dont toutes les fibres de la peau exhudait la sagesse de l' âge, la magie et surtout l' autorité était assis à son bureau et lui faisait la morale: * ... si vous ne souhaitiez pas vous rendre ridicule mon jeune ami ... il suffisait de ne pas vous mettre dans une telle situation. Combien de fois devr ..."
Et toujours ces deux mèches de cheveux, blanches et raides ...

Le flashback laissait Wyrm sonné, mais pas au point de ne pas pouvoir répondre ... par contre, la honte de s' être mis en une telle situation le tétanisait presque complètement ...

[ ... à suivre dans quelques minutes ...]
[ ... Des minutes qui se sont transformées en de longues heures ...]

Après une éternité, Wyrm bafouilla:
"Je ... je ...
*dis la vérité abruti !*
... voilà, je suis un élève de première année, et j' ai pas une thune ... je voulais ... je sais pas ce que je voulais excusez-moi ... je ... je ..."
Et ainsi de suite dans un long babillage d' excuses sans queue ni tête.
Pitoyable.

"Je ne peux pas payer en or, ni même en argent, mais j' ai des objets inconnu d' ascolia et ..."
Voyant l' air sévère du petit homme, Wyrm changea de ligne de conduite.
"Mais j' ai du temps, deux bras et une tête (peu remplie je vous l' accorde ...) ... et ... Je pourrais travailler pour vous ..."