L’aube fit son apparition et réveilla, petit à petit, tous les êtres logés dans la forêt.
Le lapin sortit de son terrier, l’oiseau se mit à chanter, et le cerf à gambader. Tous étaient fin prêt à une nouvelle journée. Tous…sauf un.
« Hum, laissez-moi dormir encore un peu ! J’suis fatigué… »
Finwë s’était endormi sur un tas de feuilles, après une semaine de marche intensive, et ne s’était pas rendu compte qu’il se trouvait sur le terrier d’une taupe ronchonneuse. Son estomac était alors parsemé de coups de pattes d’une taupe désirant prendre l’air. Cependant, au bout de quelques instants, ils cessèrent et permirent à Finwë de se rendormir.
Mais le soleil ne l’entendit pas de cette oreille. Il envoya un de ses rayons lui chatouiller le visage, l’obligeant ainsi à ouvrir les yeux et à se redresser. Ce qui ne se fit pas sans jurons.
« P**** de soleil. Vous m’en voulez à ce point là ? demanda-t-il en levant les bras au ciel. J’étais obligé de couper cet arbuste afin de faire du feu ! Vous pouvez bien le comprendre ! Je ne tenais pas à mourir autant de faim que de froid ! »
Il resta dans cette posture durant plusieurs minutes avant de les rabaisser et de reprendre ses affaires.
*La prochaine fois, je ferai apparaître un feu moi-même.
Mais j’étais tellement crevé hier que je n’avais pas assez de force…il faut que je fasse attention, à ne pas trop m’épuiser.*
Il attrapa sa gourde et but une gorgée. Elle était encore fraîche, cependant, il ne lui en restait plus beaucoup. Il fallait absolument qu’il trouve la citée rapidement car ses vivres commençaient à manquer.
« Je crois que je vais devoir me résoudre à chasser. Je ne peux créer, ni de la nourriture, ni de l’eau, et si j’en crois ma carte, le prochain point d’eau se trouve à des kilomètres. Comment font ces animaux pour vivre ?! »
Il haussa les épaules en signe d’incompréhension, et reprit son chemin. Une colline apparaissait au loin, dans l’horizon.
Au bout de trois heures de marches et de grignotage de plantes, il arriva au sommet de cette colline qui surplombait une grande vallée. Fatigué, Finwë s’étala sur l’herbe, et fixa cette magnifique vallée d’herbe et de feuillage.
Cependant, après maintes observations du paysage, il distingua un énorme mur de pierre, dissimulé derrière un vieil arbre de plus de 1000 ans. Ce qui l’interpella.
« Derrière la nature tu trouveras ta citée, dissimulée derrière chaque pierre, chaque galet unis afin de la protéger. »
Il n’avait pas compris ces paroles qu’avait prononcées son maître avant son départ. Se pouvait-il que ce soit cette chose ?
Il n’hésita pas une seconde. En moins de deux, il dévala la pente de la colline manquant plusieurs fois de trébucher, et arriva devant le chêne. Il le contourna, et une porte de plusieurs mètres de haut le submergea.
« Waou. C’est…grand ! »
Ce fut les seuls mots qui sortirent de ses lèvres. Néanmoins, il se rendit rapidement compte qu’aucune poignée, qu’aucune serrure ne permettait de l’ouvrir. La seule chose que l’on pouvait distinguer, c’était un blason, dessiné sur chacune de ses pierres.
Le jeune homme le reconnut tout de suite.
*C’est ici. Enfin. Mais est-ce réellement possible de la franchir?*
Il tenta différents moyens, toquant sur une pierre, l’ordonnant de s’ouvrir, et d’autres stratagèmes, sans succès.
Désespérant, il se laissa tomber sur le sol, créa une boule d’énergie, et l’envoya sur la porte. Celle-ci se mit à vibrer.
Espoir renaissant, il se redressa immédiatement, mais la porte ne s’ouvrit pas.
* Comment vais-je pouvoir l’ouvrir ? Se demanda-t-il en se frottant le derrière de la tête. Aller, réfléchis. Comment ouvrir une porte renfermant une citée magique que seuls les êtres dotés de pouvoirs peuvent franchir ? Comment prouver que je suis un sorcier ? Sans doute…en utilisant mes pouvoirs ! Mais oui bien sûr ! *
Finwë s’avança vers l’imposante entrée, et fera les yeux. Il tendit ses mains vers elle, et quelques secondes plus tard, une rafale d’énergie se confronta à la puissance magique de la porte. Durant cette action, il marcha vers elle, et posa ses mains contre la pierre.
Un bruit assourdissant retentit, et la cité invita le jeune homme à entrer.
Ses yeux s’écarquillèrent devant sa magnificence.
Sujet: Il toucha enfin au but.